Green Hosting : la tendance émergente de l’hébergement web écologique
Contexte du Green Hosting La première raison pour laquelle le sujet du développement durable et plus particulièrement des émissions de...
La mise en place d’une politique d’achats responsables ne doit pas apparaître comme une contrainte mais peut offrir des avantages concrets. La rigueur de ses critères permet de renforcer la maîtrise et le contrôle des achats. Elle permet de valoriser les engagements et les actions réalisées par l’entreprise vis-à-vis de ses clients. C’est aussi un levier de co-construction avec les fournisseurs et l’occasion de tisser des liens durables.
Ainsi, une politique achats responsables permet de partager une même vision et un même objectif de réduction de l’empreinte environnementale et de valorisation de l’impact social avec l’ensemble de sa chaîne de valeur.
Plusieurs normes peuvent servir d’appui à la définition d’une stratégie d’achats responsables. En voici trois exemples, du plus généraliste au plus spécifique et concret :
La première étape à toute action de transformation ou d’évolution des pratiques est la réalisation d’un état des lieux. Cela permet d’établir des valeurs et indicateurs de départ, en vue d’évaluer la bonne réalisation du programme, en particulier dans une logique d’amélioration continue.
Dans une approche dite « IRO » (Impacts, Risques et Opportunités), il est possible d’identifier les impacts négatifs et positifs, et ainsi de mettre en place des actions spécifiques de couverture des impacts négatifs et de valorisation des impacts positifs en s’appuyant sur les opportunités de développement.
Globalement, les émissions de gaz à effet de serre liées aux achat IT sont réparties entre les équipements (infrastructure, terminaux, etc.) et les services (dans une approche type SaaS). La grande majorité de ces émissions provient des équipements, dans leur phase de production et de fin de vie, beaucoup plus que dans les phases d’usage.
Il convient, logiquement, de débuter par un bilan carbone du parc informatique. Cette démarche s’appuie sur des analyses de cycle de vie (ACV) des équipements achetés, ou des infrastructures qui peuvent héberger les services de type SaaS. En cas d’absence de donnée, il est alors nécessaire de réaliser son propre ACV, sur l’ensemble du cycle de vie du matériel acheté, de l’extraction de matières premières à la fin de vie, en passant par le transport et la fabrication.
Cette étape d’état des lieux doit idéalement s’accompagner d’un constat d’étonnement et d’expression de toutes les interrogations qui peuvent émerger. Celles-ci servent à identifier les interrogations à partager aux fournisseurs, ainsi que les sources les plus critiques d’émissions de gaz à effet de serre.
Sur la base du diagnostic initial, il convient de définir un ensemble de solutions possibles. Celles-ci se structurent autour d’objectifs de performance et temporels clairs. L’objectif n’est pas de projeter et adopter l’ensemble des actions possibles, mais de se concentrer sur les plus réalisables et efficaces dans un délai acceptable.
Ces actions peuvent se répartir suivant différents axes :
La politique achats responsables doit être communiquée de manière transparente, tant à l’interne qu’à l’externe. Il est communément admis de concevoir, communiquer et faire signer une charte achats responsables. De même, la charte peut être accompagnée d’ateliers ou parcours de formation et sensibilisation auprès des collaborateurs, en particulier proches des achats.
La politique achats responsables est une étape importante, mais qui doit s’inclure dans le développement d’une stratégie, et une approche opérationnelle. Plus généralement, il est donc nécessaire de co-construire une feuille de route dite Numérique Responsable ou Green IT, et d’y lier des objectifs clairs.
En effet, les achats responsables sont un des cinq piliers du numérique responsable :
La politique achats responsables, à l’image de l’ensemble d’une stratégie Green/RSE, sert à fédérer les collaborateurs et l’ensemble de la chaîne de valeur autour de valeurs communes. Au-delà du symbole et de la conformité, elle est un levier de performance. En particulier, elle permet de réduire les risques sur la chaîne d’approvisionnement, de renforcer l’image et réputation de l’entreprise auprès de ses parties prenantes tout en favorisant l’efficacité opérationnelle et en fournissant des nouveaux indicateurs de performance.
L’objectif de la conception d’une charte achats responsables doit être de privilégier une vision d’engagement à long terme en se positionnant comme leader sur son secteur.
Enfin, une charte achats responsables, et les dispositifs qui l’accompagnent, sont aussi. Des moyens de permettre de répondre aux exigences de conformité de son organisation, comme de celles de sa chaîne de valeur, en particulier dans un contexte de forte augmentation de la pression légale que traduit, par exemple, la récente CSRD.
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