SecOps : l’alliance stratégique du Run et de la cybersécurité
SecOps : une transformation au cœur des systèmes d’information Avec la menace permanente des cyberattaques, la continuité des services IT...
La cybersécurité n’est plus une simple couche ajoutée aux systèmes d’information : elle en est désormais l’ossature. Selon notre veille cybersécurité et les enseignements de l’enquête « Tendances Infrastructures IT 2025 », menée par Synapsys avec le CRiP, 4 décideurs IT sur 5 annoncent des investissements accrus dans ce domaine. Les priorités évoluent clairement : l’accent se déplace de l’outillage à la gouvernance, de la réaction à l’anticipation, du technique au stratégique.
Les organisations ne cherchent plus seulement à se protéger ; elles veulent piloter la sécurité comme un levier de performance et de résilience, aligné sur les risques métiers. IAM, DevSecOps, Zero Trust, indicateurs de pilotage… Autant de briques qui ne prennent tout leur sens qu’au sein d’une stratégie globale, portée au plus haut niveau de l’entreprise.
Cet article s’appuie sur les chiffres et enseignements issus de l’enquête « Tendances Infrastructures IT 2025 », menée par Synapsys en partenariat avec le CRiP.
Au cœur des priorités identifiées par notre veille cybersécurité, la gestion des identités et des accès (IAM) constitue le socle d’une stratégie de sécurité solide. Dans un contexte où les environnements cloud, SaaS et legacy coexistent, le moindre privilège et la traçabilité des accès deviennent des impératifs. Mal gérés, les droits d’accès sont une porte d’entrée directe pour les attaques internes comme externes.
Un IAM bien conçu permet :
La veille cybersécurité met en lumière la lente mais nécessaire adoption des principes DevSecOps dans les organisations. L’approche DevSecOps, encore peu mature dans de nombreuses organisations, permet d’éviter le « rework » coûteux post-déploiement.
Intégrer la sécurité dans les chaînes CI/CD, c’est :
Pour aller plus loin : Mesurez votre maturité DevSecOps
La multiplication des audits et des indicateurs de pilotage ressort également des tendances observées dans notre veille cybersécurité. Un audit de sécurité reste une étape clé : plus d’un tiers des décideurs l’identifient comme une priorité pour évaluer la robustesse de leur SI.
Ce n’est pas l’audit en lui-même qui réduit les risques, c’est sa capacité à déclencher des actions concrètes, à objectiver les décisions et à mesurer les progrès. Les organisations les plus matures industrialisent cette démarche :
Ainsi, la cybersécurité évolue d’une posture de réaction aux incidents à un véritable atout de résistance opérationnelle, capable de soutenir les projets IT de l’entreprise tout en contrôlant les risques.
Notre veille cybersécurité souligne également un consensus : la dimension humaine reste le maillon faible. 60 % des responsables IT misent désormais sur la formation et la sensibilisation continue. Phishing ciblé, manipulation sociale, compromission par négligence : les maillons faibles sont souvent humains.
Former et sensibiliser les collaborateurs est devenu indispensable :
Pour maximiser cet impact, il est essentiel d’investir dans des programmes de sensibilisation continue, adaptés aux différents profils et métiers. Il faut également simuler régulièrement des attaques, comme des campagnes de phishing, pour tester la vigilance des équipes et renforcer leurs réflexes face aux menaces réelles. Enfin, instaurer une démarche participative où chaque collaborateur comprend son rôle dans la sécurité de l’entreprise transforme la vulnérabilité humaine en un véritable levier de défense.
Pour aller plus loin : Cybermoi/s : sensibilisation à la cybersécurité en entreprise
L’année 2024 a vu une explosion des cyberattaques industrielles, plus rapides, plus ciblées, et soutenues par l’intelligence artificielle. Parallèlement, les environnements IT se complexifient, rendant la gouvernance cybersécurité plus difficile. Enfin, les régulations se renforcent : NIS2, DORA, RGPD… autant d’évolutions suivies de près par notre veille cybersécurité.
Face à cette triple pression (menace, complexité et cadre réglementaire), il devient crucial d’adopter une posture proactive et structurée.
Il ne s’agit plus seulement de protéger, mais d’anticiper, de piloter avec précision et de démontrer en permanence la résilience de son organisation. C’est un impératif stratégique, indispensable pour assurer la pérennité et la compétitivité de l’entreprise dans un monde numérique toujours plus exposé.
Pour accompagner ces transformations, mettre en place une veille cybersécurité régulière et structurée devient indispensable. Voici les bonnes pratiques recommandées :
La veille cybersécurité est un levier de résilience, mais aussi d’anticipation stratégique. Elle permet aux DSI de rester en alerte, d’aligner la cybersécurité sur les enjeux métiers et de transformer une obligation en véritable avantage concurrentiel.
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